J’entends très souvent parler de Sire Cédric. Vous êtes beaucoup à aimer ses romans. J’avoue que découvrir sa plume est une chose qui me travaille depuis un petit moment déjà. Les critiques semblent être unanimes concernant ses écrits.
Dès que j’ai eu dans l’envie de (re)lire un thriller, mon choix s’est très rapidement porté sur un roman de cet auteur et pas n’importe quel roman puisque j’ai décidé de commencer par sa première parution (il me semble) : L’enfant des cimetières.
Dès le prologue, dès la première page, je suis tombé irrémédiablement sous le charme de l’écriture de Sire Cédric. Ce prologue raconte une chose un peu gore, mais écrit d’une manière poétique. Les mots sonnaient tellement bien que je n’ai pas pu m’empêcher de le lire à haute voix (chose que je ne fais jamais).
Dès le premier chapitre, nous faisons la connaissance de David Ormeval, notre premier personnage principal. Photographe pour un journal, il nous apparaît vite comme quelqu’un d’extrêmement attachant. Il est marié à Kristel, une femme légèrement plus âgée que lui, artiste de surcroît.
Puis, nous rencontrons ensuite Alexandre Vauvert. Un inspecteur bourrin, avec un grand sens du devoir qui refuse de se faire manipuler et qui a le nez fin. Je l’ai adoré dès sa première apparition qui n’est pas très glorieuse pour le personnage puisqu’il râle (il faut dire que Vauvert est un grand râleur). À l’issue de ma lecture, j’étais ravi d’apprendre qu’on pouvait le retrouver dans « Le Jeu de l'Ombre », un autre roman de l’auteur.
Parmi les personnages que j’aurais aimé voir un peu plus développé (et oui, il fallait tout de même un, mais), j’ai l’impression qu’Aurore aurait pu avoir une plus grande place dans l’intrigue. J’ai adoré son aspect fouineuse, toujours présente dans les bons comme les mauvais moments, ne possédant apparemment pas d’instinct de survie. Peut-être aurais-je la chance de la revoir dans un autre livre de l’auteur ?
Du côté de l’histoire, je n’en dirais pas trop pour ne pas vous spoiler. D’ailleurs, je vous déconseille fortement de lire la quatrième de couverture (celle des éditions Pocket) qui en dit beaucoup trop de mon point de vue. Sachez juste qu’il est question de meurtres atroces, de légendes urbaines et de fantastique.
Et justement, en parlant de fantastique. J’étais curieux de voir comment l’auteur allait apporter cette petite touche dans son enquête. J’avais un peu peur que cela ne soit pas très bien amené. C’était mal connaitre Sire Cédric. L’auteur arrive magnifiquement bien à mélanger le rationnel et le surnaturel sans que cela sonne faux. Un vrai génie.
L’un des autres points forts de cet auteur, c’est qu’il sait parfaitement doser ses actions, ses révélations. De ce fait, il arrive très facilement à faire tenir l’intérêt de son lectorat. Même si le roman peut paraître un peu long au niveau du nombre de pages, je n’ai jamais ressenti une seule fois de l’ennui pendant ma lecture, bien au contraire. Il m’a captivé, fasciné du début à la fin.
Petite chose que je tenais à signaler avant de conclure cette chronique… J’ai constaté que sur le net, on avait tendance à qualifier ce roman de thriller gothique. Pour moi, le thème n’est pas vraiment exact. Quitte à le mettre dans une catégorie, je pencherais plus vers du thriller ésotérique.
Comme vous l’aurez compris, ce roman de Sire Cédric aura été pour moi un véritable coup de cœur. Commencé à relire des thrillers avec et grâce à cet auteur était une excellente idée. Je n’ai qu’une envie maintenant, lire toute sa bibliographie…
J'adore cet auteur donc ce roman finira forcément dans ma PAL :D Surtout après avoir lu ton avis :)
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