29 juin 2022

Kay Scarpetta, tome 01 : Postmortem
de Patricia Cornwell




J’entends parler de la saga de Patricia Cornwell depuis de nombreuses années déjà. Tout particulièrement grâce (ou à cause) des vidéos de Séverine. Cela fait des années que j’ai envie de tenter l’aventure, mais le fait qu’il y est plus de 20 tomes à ce jour m’a fait me poser la question si je devais réellement me lancer. En trouvant les 5 premiers tomes dans un Emmaüs, cela a fait irrémédiablement pencher la balance.

Je me rends compte en commençant à rédiger cette chronique que je devais vraiment avoir envie de découvrir Kay Scarpetta, car dès que je suis rentré de ma virée à l’Emmaüs de Pau, je n’ai pas pu m’empêcher de lire le premier chapitre. En l’ouvrant, j’avais juste envie de me faire une idée du contexte, de la plume de l’autrice et pourtant, j’ai été incapable de le reposer. Je me suis, en effet, tout de suite intéressé à l’histoire, aux personnages et je ne pouvais plus reposer le roman. Même quand je le faisais, je ne pouvais plus m’empêcher d’y repenser avec cette envie irrépressible de m’y replonger dès que possible.

Une chose, qui m’a à plusieurs reprises fait sourire et sans nul doute lié à l’âge du roman. Edité en 1990 (soit, il y a plus de 32 ans), la technologie et surtout les méthodes qui y sont liés n’étaient pas les mêmes que maintenant. La chose qui m’aura le plus interpellé, c’est sans nul doute tout ce qui est lié à l’ADN. Tous ses petits éléments narratifs, me faisant comprendre que ce premier tome n’était pas récent, ne m’a pas dérangé, bien au contraire. Tout au long de ma lecture, je m’amusais même à les chercher.

Au niveau de l’enquête en elle-même, là aussi, elle aura eu le mérite de m’interpeller et de me captiver. Ce tueur était assez retors. Je ne me suis pas lancé dans le jeu de la recherche de son identité, j’ai préféré me laisser porter. Par contre, j’ai beaucoup aimé tout l’axe avec les fuites dans la presse et le fait que tous les regards se tourne vers le bureau du légiste et de Kay en particulier.

Et justement, vous parler de ce bureau me donne aussi envie de souligner le fait que j’ai apprécié le fait que notre personnage principal ne soit pas flic, mais légiste. J’ai adoré le fait de découvrir l’envers du décor. Puis, il faut avouer que le personnage de Kay est juste excellent. On prend vraiment plaisir à la suivre et on finit très rapidement par s’attacher à elle.

Concernant son entourage proche. J’avoue avoir très envie de découvrir davantage le flic étant chargé de cette (première) enquête à ses côtés. On sent qu’il a un potentiel, mais celui-ci est trop sous-exploité dans ce premier tome (à tel point que je ne suis même pas parvenu à retenir son nom). Par contre, s’il y a un autre personnage que j’aimerais voir mit en sourdine à l’avenir (et qu’il ne le sera très certainement pas d’après ce que j’ai cru comprendre), il s’agit de la nièce de Kay que j’ai trouvé insupportable du début à la fin. Peut-être que ce personnage sera amené à évoluer positivement au fur et à mesure des tomes (du moins, je l’espère.)

Pour une première rencontre entre Kay et moi, je dois dire que j’en ressors plutôt enchanté. Certes, le roman n’est pas récent et cela se ressent, quelques petits éléments n’étaient pas non plus au top, mais je ne vous cache pas que j’ai très envie de découvrir la suite. Ce qui tombe plutôt bien puisque j’ai les 4 tomes suivants dans ma bibliothèque…

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