15 mai 2017

A durée déterminée
de Samantha Bailly



Le mois dernier, j’avais lu « Les stagiaires » que j’avais adoré ! Si j’avais décidé de le sortir, c’est justement, car j’avais reçu « À durée déterminée » en partenariat grâce à Netgalley et à la maison d’édition JC Lattès que je remercie énormément… 

Quand j’ai ouvert ma lisseuse afin de le commencer, je ne vous cache pas que j’étais euphorique. « Les stagiaires » m’avait permis de tomber sous le charme de la plume de Samantha et j’avais donc très envie de la retrouver.

Dès le premier chapitre, je suis retombé très facilement dans l’univers de Pyxis…

Dans un premier temps, nous retrouvons Ophélie qui est dorénavant en CDD. Ce qu’on remarque de suite la concernant, c’est qu’elle a grandi. Au tout début de la saga, elle était une jeune adulte découvrant le monde du travail. L’auteure avait pris le parti de mettre en avant dans un premier temps, son inexpérience, ses doutes, ses choix durs de conséquences. Ici, dès le début de ma lecture, j’ai de suite constaté qu’elle avait mûri, qu’elle n’hésitait plus à s’affirmer, la précipitant de ce fait un peu plus encore dans le monde des adultes.

Deuxième chapitre, nouveau personnage masculin. Comme on ne change pas une formule qui marche, c’est une fois de plus un roman à deux voix que Samantha nous propose. J’avais adoré ce schéma narratif dans « Les stagiaires » et j’espérai fortement le retrouver ici. On peut dire que je n’ai pas été déçu. Au revoir Arthur et bienvenu à Samuel…

Ce que je peux vous dire le concernant, c’est qu’il est radicalement différent de son prédécesseur. J’avoue, j’avais la crainte pendant ma première rencontre avec ce personnage que celui-ci soit un peu trop ressemblant à Arthur. Cette crainte a été très vite balayée. Samuel est un personnage que j’ai véritablement adoré et pour lequel je m’y suis beaucoup retrouvé. C’est un être sensible, à fleur de peau, asociale, n’ayant pas confiance en lui… Étudiant surdoué ayant fait une grave dépression suite à sa thèse qu’il n’est toujours pas parvenu à finir, il débarque chez Pyxis dans le service informatique.

Nous allons suivre pendant quelques mois ces deux personnages. Nous allons les voir évoluer dans l’entreprise, mais pas que... Une fois de plus, l’auteure nous propose une véritable tranche de vie tout au long de ces 478 pages qui compose ce roman…

Samantha Bailly n’hésite pas à traiter au travers de ses personnages de thématiques fortes et actuelles. Les énumérer ici serait à mon sens une grave erreur, je préfère que vous les découvriez par vous-même pendant votre lecture. Par contre, je ne vous cacherai pas que parfois, ces thématiques abordées avaient des répercussions lourdes de conséquences pour nos protagonistes et que je n’étais pas toujours d’accord avec leurs décisions, leurs choix pris à ce moment-là. D’ailleurs, même si parfois Ophélie m’avait un peu fait grincer des dents dans « Les stagiaires » de par certaines décisions douteuses, ce n’était rien comparé à ici. Jeune fille sage et bien sous tous rapport au premier abord, elle fait parfois des choix qui ne m’ont pas spécialement plu. Quand j’affirme cela, je pense surtout à un choix prit à Berlin (ceux ayant lu le roman savent de quoi je parle), mais également envers sa vie amoureuse. 

Par contre, s’il y a une chose qui continue de me surprendre, c’est sans nul doute les développements intéressants de nos personnages secondaires. Même si ce roman est un roman à deux voix, les autres personnages gravitant autour d’Ophélie et de Samuel ne sont pas laissés sur le côté. J’ai adoré retrouver Hugues, Alix, et même Caroline qui ne m’avait pas fait fort impression dans le premier opus et qui pourtant ici m’a beaucoup touché (la scène avec Samuel 💗).

Une fois de plus, j’ai beaucoup aimé la plume de Samantha Bailly que je trouve fluide, légère, rythmée, entraînante et passionnante… J’aime toujours autant le fait de trouver des paroles de chansons au tout début d’un chapitre, cela donne une ambiance particulière lors de la lecture (même si je n’écoute pas à proprement parlé la fameuse playlist, je me sers du rythme de la chanson citée pendant ma lecture)

L’un des nombreux points forts de ce roman est sans nul doute son authenticité. Je me suis retrouvé dans beaucoup de situations, de questionnements face à l’obtention d’Ophélie de son CDD avec l’espoir de le voir se transformer en CDI. Étant passé par cette étape il y a déjà 10 ans, je me sentais très souvent en symbiose avec ses doutes et ses craintes quant à son avenir…

Après avoir terminé ma lecture de « A durée déterminée », je me suis rendu compte qu’il était beaucoup plus développé, beaucoup plus mature que « Les stagiaires ». Nos personnages ont grandi psychologiquement les rendant beaucoup plus adultes que dans le premier volet. Je ne m’attendais vraiment pas à les voir s’émanciper de la sorte en commençant cette saga et cela m’a finalement beaucoup plu. Il me tarde dorénavant de les voir devenir de vrais adultes dans le troisième et (malheureusement) dernier volet de cette trilogie…

En bref : Une deuxième tome (pouvant se lire indépendamment du premier) beaucoup plus développé, beaucoup plus approfondi grâce à des thématiques fortes. Une évolution impressionnante de nos personnages… Pour moi, c’est un carton plein. Même si j’avais déjà fortement apprécié « Les stagiaires », je trouve que « A durée déterminée » le surpasse largement. Il me tarde dorénavant de découvrir le troisième volet des aventures d’Ophélie et de la voir devenir enfin (je l’espère) une adulte accomplie… 

1 commentaire:

  1. justement moi je le trouve moins développé que le premier que j'ai préféré :)

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