J’ai découvert l’univers de Carène Ponte l’année dernière grâce à son roman « Tu as promis que tu vivrais pour moi ». À l’époque, ma lecture s’était soldée par un immense coup de cœur, mais également par une belle rencontre en la personne de Carène.
Cette année, Carène sort un nouveau roman intitulé « Avec des Si et des Peut-être ». Comme vous pouvais vous en douter, j’étais bien évidemment au taquet. Même si j’ai prévu de me l’acheter le 27 mai (date de sortie), je n’ai pas pu m’empêcher de postuler au partenariat sur NetGalley. Dès que j’ai reçu une réponse positive à ma demande (un grand merci à NetGalley et à Michel Lafon d’ailleurs 💗), je n’ai pas pu m’empêcher de le commencer dans la foulée.
Il est vrai qu’en commençant ma lecture de ce nouveau titre de Carène, j’avais une petite appréhension. Et si je n’aimais pas autant que son précédent roman ? Et si je terminais ma lecture sur un avis mitigé ? Et si, et si… Finalement, avec mes craintes, j’étais pile-poil dans la thématique du roman.
Cette fois-ci, nous allons suivre Maxine, une jeune trentenaire célibataire, vivant en colocation avec Claudia, une jeune femme un peu barrée sur les bords. Maxine est professeur de français dans un collège et rêve que ses élèves s’intéressent enfin aux classiques. Célibataire, mais flashant sur son boss. Elle a toujours tendance à avoir une fâcheuse habitude : celle de repenser au passé et de s’imaginer comment sa vie serait si elle avait fait des choix différents.
Il est vrai que j’ai eu un peu de mal avec Maxine au tout début du roman. Même si sa vie n’est pas parfaite, je trouvais tout de même que celle-ci était loin d’être horrible. Pourtant, j’avais la sensation qu’elle était ce genre de personne qui ne se contenté jamais de ce qu’elle avait. Puis, en continuant ma lecture, j’ai commencé à comprendre pourquoi elle était comme ça. Un événement tragique survenu 3 ans auparavant m’a fait la voir elle et ses défauts d’une manière différente.
Avec « Et des Si et des Peut-être », je savais que Carène allait aborder la thématique des vies parallèles. Même si je raffole de cette thématique, j’avais tout de même très peur de la manière dont elle allait amener ça dans son histoire. Si cela avait été mal fait, c’est tout le roman qui pouvait en patir. Pour voir cette thématique arriver, il faut s’armer de patience puisqu’il faut attendre le quart du roman. Cela n’est vraiment pas dérangeant puisque cela nous permet de mieux nous familiariser avec Maxine, ses amies ainsi que son univers.
Quand arrive le fameux passage où une nouvelle réalité s’installe, j’avoue avoir été tout de suite rassurée. La façon dont Carène s’y prend pour installer ce nouvel élément était très bien amenée et le lecteur est libre de faire sa propre théorie (rêve, réalité…).
À partir de ce moment-là, Maxine prend conscience de certaines choses, se donne pour mission de les changer, mais finalement tout ne se passe pas comme prévu. J’ai vraiment apprécié la manière dont Carène amène certains questionnements face aux choix, à la nouvelle vie de son héroïne. Une fois de plus, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec ma propre vie, comme je l’avais également fait avec son précédent roman.
Et justement, en parlant de son précédent roman, sachez que l’histoire de « Avec des Si et des Peut-être » se déroule dans le même univers. Attendez-vous donc à quelques petites surprises qui risque de vous faire fortement sourire.
Pour moi, ce nouveau cru de Carène s’avère être certes un roman léger, avec une héroïne attachante, mais qui pose de vraies questions sur la vie, sur les choix qu’on peut faire à un moment donné et surtout les conséquences de ses choix. Une fois de plus, Carène arrive à nous faire passer du rire aux larmes en une fraction de seconde. J’ai véritablement passé un excellent moment avec ce titre et il me tarde de découvrir d’autres romans de Carène Ponte.
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