26 octobre 2023

Kay Scarpetta, tome 02 : Mémoires mortes
de Patricia Cornwell


Après l’excellente surprise suite à ma lecture du premier tome intitulé “Postmortem”, j’ai très vite ressenti l’envie de découvrir le deuxième tome de cette (longue) saga...

Si le premier opus avait été une excellente surprise, je redoutais un peu ma découverte des tomes suivants. L’aspect nouveauté en moins, je savais que je risquais d’être un peu plus tatillon. Même si ma lecture s’est bien déroulée dans l’ensemble, il est vrai que je suis un peu plus mitigé concernant cette nouvelle enquête de Kay.

Commençons par le point positif, la nièce de Kay n’est pas présente cette fois-ci. Oui, j’avoue qu’avec le recul mon avis en ce qui concerne ce personnage n’a pas évolué, bien au contraire. Un autre point positif que je tenais à soulever est que le personnage de Marino est pour mon plus grand plaisir mit un peu plus sur le devant de la scène. Alors certes, cet inspecteur n’est pas des plus tendre. Parfois, ses remarques sont très misogynes, on a même parfois cette envie irrépressible de le secouer, de lui dire ses quatre vérités, mais c’est justement pour ça qu’il m’a autant marqué et que j’espère le voir davantage par la suite.  

Concernant l’enquête, au départ, elle aura eu le mérite de m’interpeller. Je désirais absolument savoir qui avait tué Beryl Madison, une romancière à succès. Pourtant, plus j’avançais dans ma lecture et plus j’ai été déçu. Au fil des pages, elle m’a de moins en moins captivé jusqu’à espérer un dénouement rapide. En plus, au cours de cette enquête, Kay retrouvera un ex-amant, Mark, qu’elle n’avait pas revu depuis plus de 10 ans et qui semble lié à tout cela. Je ne vous cacherais pas que j’ai trouvé ce nouveau personnage très mal amené et que j’ai à plusieurs reprises levé les yeux au ciel quand la question de savoir s’il était “gentil” ou “méchant” fini par se poser.

Même si l’enquête n’aura pas réussi à totalement me convaincre, il y a malgré tout un aspect de celle-ci qui m’aura tenu en haleine jusqu’à la révélation finale : celui du manuscrit disparu de Beryl. Heureusement, d’ailleurs, que l’autrice avait intégré cette sous-intrigue à l’enquête, cela aura eu le mérite de me tenir un minimum intéressé jusqu’à la fin.

Une chose par contre que je ne peux retirer au talent de Patricia Cornwell, c’est son talent pour instaurer une ambiance limite oppressante. Ce deuxième tome se déroule, en effet, en hiver. Nous offrant au passage, quelques paragraphes limites claustrophobique. Le Richmond hivernal décrit par l’autrice ne me donne vraiment pas envie de m’y arrêter. Mais cela ne s’arrête pas là, puisque le passage de l’attaque de Beryl m’a véritablement fait frissonner. Je savais comment cela allait se terminer, mais je n’avais qu’une envie : qu’elle survive.

Même si je suis ressorti de ma lecture un peu moins enthousiaste que pour le précédent tome, cela ne m’empêche pas d’avoir très envie de découvrir le troisième, en espérant que la nièce ne repointe pas le bout de son nez.  

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