En me promenant sur Booknode, mon regard s’est arrêté devant la magnifique couverture très printanière de « Celui d’après ». Curiosité oblige, j’ai été voir le résumé. Que dire à part que cela m’a donné très envie de le découvrir ? Avant de commencer, je tenais à remercier sincèrement les éditions Charlestone pour l’envoi de ce titre.
En ce moment, je lis beaucoup de romans traitant de la thématique du deuil. Est-ce que cela est voulu ? Je répondrai que non. Ce n’est pas moi qui cherche ces romans, ce sont ces romans qui me trouvent.
Ce livre aborde le thème d’un amour perdu. Quand Anna rencontre Jean, elle a 17 ans et elle sent qu’elle fera sa vie à ses côtés. Pourtant, à cette époque, elle était très loin de se douter que la vie de celui-ci serait très vite écourté à cause d’un stupide accident.
Vous donner mon avis sur cette lecture ne va pas être une chose aisée pour moi. En effet, quelques jours après l’avoir terminé, je n’arrive toujours pas où positionner mon avis. Il faut dire qu’il y a certaines choses que j’ai adoré et d’autres beaucoup moins. Difficile dans ce cas de vous écrire une chronique tranchée…
La première partie intitulée « Jean » m’a énormément plu. On assiste à la rencontre de Jean et Anna. L’écriture de l’auteure très sensible apporte un vrai plus à cette fameuse rencontre. C’est beau, limite poétique, tellement romantique. Je trouvais que c’était de bon augure pour la suite. Je savais que j’allais avoir le cœur brisé et que l’histoire risquée de m’émouvoir fortement.
Dès le deuxième chapitre, Jean disparaît brutalement. La façon dont Jessica Cymerman aborde cette disparition m’a filé la chair de poule. Tout commence normalement et d’un seul coup, en moins d’un paragraphe, c’est le drame. L’impact émotionnel à ce moment est immense. Même si je savais que Jean allait mourir, la façon dont la chose est amenée m’a beaucoup touché.
La fin de cette première partie se conclut donc de manière dramatique puisqu’on assiste aux premiers pas d’Anna sans Jean. Il faudrait vraiment être insensible de ne rien ressentir face au désarroi et au chagrin de la jeune veuve. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteure aborde cette disparition. Son écriture m’a vraiment mis à fleur de peau. J’avais l’impression d’être à la place d’Anna, d’éprouver son chagrin, la perte de l’amour de sa vie…
Puis commence la deuxième partie… Et c’est à cet instant que des choses ont commencé à se corser…
J’avais lu la quatrième de couverture, je savais donc à quoi m’attendre. Je savais qu’Anna allait se mettre en quête du parfait sosie de son défunt fiancé. J’étais curieux de voir comment cela allait être mis en place et surtout, j’étais curieux de savoir vers quelle tonalité le roman allait se diriger.
Pourtant, quand commence cette fameuse quête, j’ai été de suite perturbé. La façon dont Anna réagit m’a beaucoup déstabilisé, et même rendu parfois rendu un peu mal à l’aise. Pour être honnête avec vous, je n’ai pas été d’accord une seule fois avec son comportement et ses actes. Je les ai même parfois trouvés un peu malaisant.
Plus j’avançais dans ma lecture et plus je me détacher de l’histoire. Je n’avais qu’une seule envie, c’était d’attraper Anna, de la secouer afin qu’elle reprenne pied dans la réalité. Je n’arrivais plus du tout à éprouver de l’empathie pour elle, plus les pages défilées et plus elle m’énervait et me décevait de par ses choix.
Les derniers chapitres rattrapent un peu le tout, mais c’était trop tard pour moi puisque je m’étais complètement détaché de l’histoire, mais également d’Anna. C’est dommage, car tout avait plutôt bien commencé, mais l’auteure aura fini par me perdre avec des événements beaucoup trop rocambolesques et parfois même trop malaisant de mon point du vue.
En bref : un début beau, touchant, magnifiquement bien écrit, mais une deuxième partie très décevante à mes yeux. Malgré tout, j’ai adoré le style et la plume de l’auteure. Il ne fait aucun doute que je lirai son prochain roman avec grand plaisir, même si je ne garderais pas un souvenir mémorable de celui-ci...
Globalement on a ressenti la même chose.
RépondreSupprimerY avait du concept, mais la façon dont sont finalement traitées les choses ne conviendront pas à tout le monde.