9 mai 2017

Le plus beau reste à venir
d'Hélène Clément



Même si j’ai une pile à lire IMMENSE à la maison, j’aime bien me promener sur les sites communautaires et découvrir les prochaines sorties des maisons d’édition, même si au final, ma wish-list ne cesse de s’allonger. J’ai découvert l’existence de ce titre en me promenant sur Booknode. Le bleu étant ma couleur préférée, mon œil a été attiré inexorablement sur cette couverture, puis le titre m’a parlé. J’aurais pu refermer l’onglet, mais je n’ai pas résisté à l’envie de lire le résumé. Après avoir terminé ma lecture de celui-ci, j’étais foutu ! Je devais obligatoirement lire ce livre. Avant de commencer, je tenais donc à adresser un immense merci à Ophélie pour l'envoi de ce titre...

En ce moment, je me rends compte que je lis beaucoup de romans traitant de la thématique du deuil, de la perte d’un proche. Je ne le fais pas exprès, c’est semble-t-il ces lectures qui me trouvent. À chaque fois, cela me touche, me brise, mais pas que… En commençant ce roman, je ne doutais pas un seul instant qu’il me toucherait autant…

Je me rends compte que mettre des mots sur ce que j’ai ressentis pendant ma lecture ne va pas être une chose évidente. Ce livre m’a tellement touché, m’a tellement ému que je ne sais même pas par où commencer…

Au tout début du roman, nous rencontrons Raphaël. Il vient de perdre son père et il essaye d’organiser au mieux son enterrement. Il décide alors de reprendre contact avec des personnes qu’il n’a pas eu l’occasion de revoir depuis de très nombreuses années. Très vite, cela va lui permettre de se replonger dans son passé, dans son enfance. Afin de nous permettre d’embarquer au mieux avec lui dans ses souvenirs, l’auteure a prit la décision de développer son intrigue sur deux temporalités différentes. Au fils des chapitres, nous allons donc voguer entre passé et présent, entre 1997 et 2010… 

Quand nous rencontrons le jeune Raphaël, la première fois en 1997, on se rend très vite compte qu’il n’est pas quelqu’un de foncièrement méchant, mais il est tout de même loin d’être parfait. Il faut dire qu’il m’est, de suite, apparu comme une personne un peu superficiel. Ayant été gravement malade quelques années auparavant, il veut profiter de son arrivé dans une nouvelle ville et dans un nouveau lycée pour faire table rase de son passé en s’intégrant avec des gens populaires coûte que coûte.

Son père, Michel, professeur d’histoire – géographie dans le même lycée où il étudie, va être touché par trois de ses élèves, Mallory, Rose et Gustave et il va essayer de les aider à sa manière. Si dans un premier temps Raphaël ne va pas l’accepter, une magnifique histoire d’amitié va tout de même naître entre eux.

Si je devais qualifier ce roman, je vous dirais sans hésiter un seul instant qu’il s’agit d’un véritable roman doudou. À chaque fois que je le prenais afin d’en lire quelques pages, j’avais la sensation d’entrer dans une bulle, un cocon.

L’une des principales forces de cette histoire est sans nul doute ses personnages. Ils sont loin d’être parfaits, ils font des erreurs, ont des défauts, mais cela les rend d’autan plus humain. Que ce soit Raphaël, Mallory, Rose et Gustave, j’ai vraiment appris à les connaitre, à m’attacher à eux au fil des chapitres. Quant à Michel, le père de Raphaël, on apprend à le connaitre dans les parties se déroulant dans le passé. Ce personnage est tellement touchant, tellement humble qu’on finit par éprouver une peine sincère dès que l’on revient dans le présent et qu’on se rend compte de l’homme qu’ils ont perdu.

L’alternance passé / présent ajoute une vraie dynamique à l’histoire. On voit leur amitié se créer au fur et à mesure des passages dans le passé et on comprend que dans le présent, il ne reste plus aucune trace de celle-ci. Que sait-il passé ? Pourquoi celle-ci a fini par voler en éclats ? Je me suis très longtemps posé la question et quand les réponses commencent à tomber, je n’ai pas été déçu un seul instant.

L’histoire est certes touchante, émouvante, mais cela n'aurait pas le même impact sans la magnifique écriture d’Hélène Clément. Je suis tombé sous le charme de sa plume, de ses mots, mais également de la manière dont elle a réussi à donner de la vie et des sentiments à son histoire. Certains passages sont magnifiques, limites poétiques et cela m’a à plusieurs reprises donné la chair de poule. De plus, je dois dire qu’elle a également eu une très bonne idée en insufflant de la musique dans son récit. On peut vraiment dire que cette histoire est une véritable ode à Jean-Jacques Goldman. D’ailleurs, une fois la dernière page tournée, j’avais envie d’écouter les chansons que nos protagonistes écoutent régulièrement dans la grange...

En bref : magnifique, touchant, brillant… Cette lecture est et restera à mes yeux un véritable coup de cœur, une magnifique pépite. Premier roman d’Hélène Clément, celui-ci m’a émerveillé du début à la fin. J’ai vogué au fil des pages entre rires et larmes. Une histoire touchante, émouvante et tellement authentique que je ne peux que vous encouragez à la découvrir. Un chef d’œuvre… 

1 commentaire:

  1. Je suis actuellement à la page 340 et mon dieu ! ça risque d'être un coup de coeur si il est aussi bien jusqu'à la dernière page. Il est vraiment magnifique, cette amitié est terriblement touchante et je suis amoureuse des personnages qui, certes ont des défauts, mais restent entiers et authentiques !

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