18 juillet 2016

La vie est facile, ne t'inquiète pas
de Agnès Martin-Lugand


J’avais eu un tel coup de cœur pour « Les gens heureux lisent et boivent du café » que j’avais un peu d’appréhension à découvrir la suite des (més)aventures de Diane. De plus, on m’avait dit à plusieurs reprises que cette suite était moins réussie, moins percutante que son prédécesseur. Finalement, l’envie a été la plus forte et un mois après avoir terminé le premier tome, j'ai décidé de me lancer…

Dès la première page, la première ligne, j’avais l’impression de rentrer chez moi. De revenir un mois en arrière et de reprendre l’histoire où elle s’était arrêtée. De suite, je suis retombé dans cette ambiance que j’avais ressentie pendant ma lecture du premier tome.

On retrouve Diane quelques mois après son retour d’Irlande. Différente, elle décide de reprendre sa vie en main, de revivre tout simplement. J’étais heureux de la retrouver dans ce nouvel état d’esprit. J’avais l’impression qu’elle avait terminée sa période de deuil concernant Colin, son mari.

Très vite, on constate que si elle a réussi à surmonter la disparition de son époux, cela est encore très difficile concernant sa fille. Elle n’arrive plus à s’approcher des enfants, ne s’imagine plus jamais mère…

C’est une Diane différente que j’ai retrouvé certes, mais à plusieurs reprises, elle m’a fait beaucoup de peine. Je n’imagine pas un seul instant ce par quoi elle est passée. Tout au long de ma lecture, j’avais envie de la voir enfin s’épanouir, être de nouveau heureuse.

Ce deuxième opus met en évidence le thème du choix. Et un choix, Diane va devoir en faire un. Je n’irais pas jusqu’à dire de quoi il s’agit, mais je n’aurais clairement pas aimé être à sa place. J’aurais eu, je pense énormément de mal à choisir un chemin si je risquais de faire souffrir ceux que j’aime au passage.

C’est vraiment ce qui m’a surpris dans cette suite. Diane se retrouve face à des choix pas évidents, mais elle décide de les assumer quitte à devenir un peu égoïste. Dans la vie, il faut parfois être égoïste, ne penser qu’à soit pour pouvoir être en mesure de saisir le bonheur. Diane l’a très bien compris. Une fois de plus, elle m’a touché, mais elle m’a aussi impressionné.

Pendant ma lecture, je n’ai pleuré que 3 fois ! La plume d’Agnes Martin-Lugand est toujours aussi magnifique, touchante, magique. Elle a une qualité d’écriture incroyable. Sa plume arrive parfaitement à retranscrire les sentiments humains, les émotions.

Une fois de plus, nous assistons à des passages dans la vie de Diane qui s’avère très triste. La mort n’est jamais loin d’elle. Pourtant, comme dans « Les gens heureux lisent et boivent du café », cette lecture ne m’a pas rendu triste. Bien au contraire. Cette lecture m’a donné une note d’espoir, m’a donné envie de vivre, de profiter de la vie. Ce roman est une fois de plus un hymne à la vie.

Je pense que vous n’allez pas être surpris si je vous dis que je me suis une fois de plus mangé une véritable gifle dans la figure. C’est encore sur un coup de cœur magistral et les larmes aux yeux que j’ai refermé la dernière page de ce roman.

Quel est mon tome préféré ? Je serais incapable de n’en choisir qu’un ! Pour moi, cette duologie forme un tout, il est impossible à mes yeux de les dissocier.

J’espère avoir la chance de retrouver Diane un jour. Même si son histoire semble terminée, que la boucle est bouclée, j’aimerais tout de même avoir de ses nouvelles, voir ce qu’elle devient. Même si on ne faisait que la croiser au détour d’une autre histoire d’Agnes Martin-Lugand, j’en serais ravi.

En bref : Un second tome aussi fort émotionnellement que son prédécesseur. L’autrice à une fois de plus réussi à m’émouvoir aux larmes. Il ne fait aucun doute que je lirais ses autres romans même si je sais par avance que Diane me manquera beaucoup…

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