Quand j’ai commencé ma lecture de « Nos splendeurs invisibles », j’étais très loin de me douter de ce que j’y trouverais. Je m’attendais à une petite romance M/M toute mignonne, j’avais tort !
A la première page du récit, je me suis retrouvé face à des Trigger Warning. Au risque de me faire des ennemis, je me dois de vous dire que d’habitude, je suis assez septique concernant cela. Depuis quelques mois, chaque roman possède ses Trigger Warning qui très souvent nous divulgâchent (nous spoile, oui, j’avais envie d’être taquin) une partie de l’histoire que nous allons découvrir. Je conçois que cela puisse servir à des personnes « fragiles » mais je reste tout de même assez septique sur ce procédé. Pourtant, pour la première fois, je trouve que ceux-ci sont nécessaires (Eh oui, après tout, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.)
En commençant ce roman, sachez que (TRIGGER WARNING /!\ PETIT SPOILER pour ce paragraphe), il va être question de dépression. Seulement l’autrice a choisi de traiter son histoire du point de vue de Gabriel, le principal concerné. De ce fait, on se prend son mal-être en plein visage. Il faut dire que Juliette Marrati a tellement bien travaillé, peaufiner son personnage qu’on a l’impression qu’il est réel. Tout est extrêmement immersif !
Moi qui pensais me retrouver face à une romance assez légère, on peut dire que j’aurais eu la chance d’être agréablement surpris. D’ailleurs, peut-on vraiment classer ce roman dans la catégorie « romance » ? J’ai un petit doute… Je pense qu'avant tout, il s'agit d'un roman sur l'amitié avec un grand A.
Ce que je peux vous dire sans trop entrer dans les détails, c’est que le personnage de Gabriel va me – vous restez en mémoire pendant un petit moment. Pour ma part, j’ai eu un peu de mal à m’y attacher parfois tout simplement parce que j’avais l’impression qu’il me mettait des barrières pour que je n’y arrive pas justement. Je me rends compte que je ne sais pas réellement trouver les mots pour vous en parler convenablement et je m’en excuse.
En ce qui concerne Luka, ici aussi, rien n’est simple le concernant. Dois-je l’aimer ? Le détester ? Face à ce qui se passe dans ce roman, c’est difficile de s’en faire une véritable opinion. C’est déstabilisant de ressentir cela auprès d’un personnage fictif. Une chose est certaine, c’est qu’il nous cache des choses, à l’issue du premier tome, on comprend que nous sommes loin d’avoir toutes les cartes et j’avoue avoir hâte d’en découvrir davantage.
Un autre personnage gravite autour de Gabriel, il s’agit d’Axel. Comment vous dire… Je l’ai adoré. Je ne vais pas trop vous en dire à son sujet, mais il est vrai que j’ai hâte que vous le rencontriez (et je garde espoir de le retrouver dans un tome compagnon) ! Et pour terminer (toujours sans trop vous en dire), j’espère que Loona sera plus présente dans la suite.
Il aura été difficile pour moi de vous rédiger une chronique sur ce roman. D’ailleurs, peut-on réellement considérer ce bafouillage de chronique ? Parfois, vous tombez sur une lecture qui vous met K.O sans que vous ne l’envisagiez au départ et c’est ce qui est arrivé ici. Je vous encourage à ne pas hésiter et à foncer. Même si le sujet est lourd, croyez-moi, ce roman mérite largement d’être lu et connu… Pour moi, même si les thématiques sont fortes, ce fut un joli coup de cœur. J’espère sincèrement que la suite ne tardera pas trop à sortir, car il me tarde de la connaître.
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